Acceuil dans le penssionnat

et bien bonne chance !!

*...j'espère pour lui qu'il réussira ... beaucou^s de jeunes veulent le devenir ...*

au fait !! je sais pas si tu sais mais Kira a une fille !! ^^
même lui au départ il ne le savait pas mais il a une fille de 5 ans !! ^^
elle est très mignone !! ^^
elle doit tenir de son père !! ^^

Kira était derrière Tiz.
il s'occupait de Yuna, sa fille, car il ne voulait pas que quelqu'un l'embarque ou un truc dans le genre et surtout ... qu'on ne lui parle pas car il ne voulait pas trop revoir les autre car mui aussi était partit sans prévenir personne.

merci
la regarde
bon je vais aller me coucher
luffy parti
[dsl doit y aller bonne nuit ]

d'accord !!
au revoir !!

puis Tiz se retourna vers Kira et le regarda avant de s'asseoir.

...je crois ... je croix que c'est une mauvaise idée d'être venu ici !!

Le froid s'engouffrait par la porte grande ouverte lorsque que quelqu'un la passait. Nutsima frissonna. Sa petite veste noire ne suffisait pas à parer la fraîcheur nocturne. Enfin, nocturne.. Il n'était pas encore vingt-deux heures, mais la nuit, du moins, s'annonçait polaire. C'est pour cela qu'une grande envie l'avait prise de la passer à l'hôtel. Pour la énième fois, la poitrine gonflée d'un soupir silencieux, elle versa le contenu de son porte monnaie au creux de sa main, compta les pièces d'un geste las, puis les rangea. Alors seulement elle se planta devant le panneau qui affichait les prix. Elle avait deux solutions. Soit elle sacrifiait la moitié de ses économies pour passer la nuit dans un bon lit douillet sous une couette bien chaude, soit elle les gardait en cas de nécessité et se contentait de la ferraille glacée d'un banc public, à la merci du ciel noir et de la morsure du vent.. Fort malaisant dilemme. Oh, elle y était habituée, à pioncer dans les inconforts les plus extrêmes, mais il semblait que la lassitude refaisait surface. Elle soupira encore une fois et tendit la main vers son sac en bandoulière afin de renouveler son manège financier. Son bras s'immobilisa à mi-chemin. Un haut-le-coeur la prit à la gorge. Elle ferma les yeux, sa tête s'affaissa sur son épaule gauche. Fatigue.. Remords.. Faim.. Froid.. Pff.. Quand est-ce que tout cela cessera ?

- Bonjour jeune demoiselle vous avez un problème que vous restez ici à compter votre argent?
- Mmh ?

On pourrait dire que Nutsima avait sursauté. On pourrait le dire, oui. Presque. Mais la fatigue l'engourdissait à tel point qu'ouvrir les yeux lui fut même pénible. Elle leva lentement la tête et scruta un instant le visage de l'inconnu. Un blondinet, ça elle en était sûre. La vingtaine, peut-être. A vrai dire, les circonstances n'étaient pas fort favorisantes pour évaluer son âge. Et puis qu'est-ce qu'elle s'en fichait.

- Oui, enfin.. Disons que j'suis presque fauchée..

Elle ne reconnut même pas sa propre voix. Faible, enrouée, à peine audible. Elle se prit même à s'étonner que l'inconnu l'ait entendue.

Assez indiscrète, comme question, en effet. A vrai dire, la jeune fille n'avait pas un très grand désir de s'y étendre. Elle marqua un court silence, le temps de balayer la salle des yeux. Il n'y avait pas grand monde. Elle sentait le froid de son jean dans lequel elle flottait désespérément. On eût cru se retrouver en face d'une anorexique.

- J'ai pas envie de raconter ma vie.. Mais si c'est ce que vous voulez savoir, oui, j'suis à la rue.

Elle avait sorti la réponse sans vraiment réfléchir, d'une seule traite. Peut-être un peu froidement, mais pas trop quand même. La fatigue teintait la courbe de son expression d'un égarement enfantin, presque tragique. Son désespoir apparent la vieillissait, lui donnait l'air d'une pauvre mère entre deux âges que les poids et les lourdes responsabilités d'elle-même de la vie avaient ornée de rides prématurées, et puis en même temps la rajeunissait par ce perçant regard de petite fille perdue. Celle que le bonheur avait lâchée en chemin, abandonnée sur le bord de la route, emportant avec elle son enfance et son insousciance. Mais trève de discours dramatiques, elle n'en a pas plus besoin.

La prudence. Premier hymne à la sécurité. Règle d'or à la survie. Surtout dans la situation actuelle de Nutsima. En général, elle s'y collait comme sur une parois de métal glacé qui happait sa peau et ne la laisser plus s'éloigner d'un centième de millimètre. Elle avançait avec la prudence, elle vivait avec la prudence. Je dirais même plus, elle avançait et vivait grâce à la prudence. Cet instant de perte de tous ses moyens était-il signe que son fardeau se faisait à présent trop lourd où était-ce le froid particulièrement meurtrier de cette cruelle soirée qui lui ôtait des pans de lucidité ? Même cette question ne passa pas à travers la brume qui faisait obstacle à sa conscience. La proposition du jeune homme lui arracha un bref pincement au coeur. La tentation était trop fort. Une partie d'elle tendait vers le délice tandis que l'autre résistait, battait frénétiquement de ses nageoires pour atteindre la surface, ne serait-ce qu'une infime bouffée d'oxygène.. Reprendre la vie, son esprit, son dynamisme.

Il n'en fut rien. Implacablement, elle accepta, hochant lentement la tête. Elle était au bord des larmes mais elle ne s'en rendait probablement pas compte. Une seule chose comptait à cet instant : dormir. Ses frêles genoux osseux ployaient sous le poids de son corps, pourtant pas plus encombrant qu'une plume.

- C'est gentil, murmura-t-elle.

Bon, il faut avouer, ce n'est pas fort courant d'entendre Nutsima prononcer ce genre de phrase. Surtout à l'adresse d'un inconnu. Mais je le dis et le répète, elle n'en pouvait plus, et si elle se sentait même prête à s'embarquer dans le wagon du moindre inconnu, ses doutes en furent confirmés.

- Enchantée, Goku-San. Je m'appelle Elise.

Il lui était prise depuis quelques temps un intérêt passionnel pour les suffixes japonais. Déjà, elle trouvait ça mignon. Joli. Original à coller après les noms. Elle ne savait pas très bien pourquoi, ça lui plaisait. Peut-être le fait de se fixer un principe redonnait quelques couleurs à sa vie.. Un but, en quelques sortes, une raison, même infime, de continuer. Enfin bon. Le fait est qu'elle aimait bien rajouter ces suffixes. Et puis son père était bien asiatique, non ? Pas Japonais, certes.. Mais elle se demanda un instant si elle n'avait pas des ancêtres de cette origine, notemment du côté de sa mère, dont les yeux légèrement plus bridés que la moyenne française en laissait des doutes. L'adolescente retournait cette question, s'occupant à se remémorer le peu qu'elle savait de leur arbre généalogique - ses parents n'avaient jamais été très bavards avec elle -, tandis qu'ils se dirigeaient vers l'ascenseur. [ Ou l'escalier c'est toi qui décide x3 ]

[ On continue dans ta chambre ? ]